Pour une période de 3 jours, la mission dans le territoire d’Uvira a consisté à faire une, identification des bénéficiaires du projet Femme, faire une Evaluation rapide des Besoins des femmes sinistrées d’Uvira et faire un état de lieu de la faisabilité du projet Femme dans cette zone. Nous avons ainsi identifié comme partenaire de mise en œuvre l’Organisation locale POPOLI FRATELLI, qui lors des inondations d la base des données relative aux inondations.

Nous avons rencontré les femmes sinistrées dont la grande majorité sont dans les familles d’accueil, d’autre dans les écoles et églises. En effet, après la catastrophe d’Avril, les survivantes ont tenté de se reconstitué, mais la deuxième vague de catastrophes de décembre a encore tout perturbé laissant ainsi les sinistrés dans des conditions inimaginables et invivables.

Dans la logique du bailleurs, l’idée du projet était de mettre en place des élevages communautaires du cheptel (porc, chèvre, etc). La réalité telle que rencontrée sur terrain et l’analyse faite des données récoltées en terme d’identification des besoins, ont poussé de nouveau à une réorientation de l’action suivant les vrais besoins des bénéficiaires.

Plusieurs femmes sont victimes de catastrophes naturelles d’Uvira. Vu les moyens limités nous avons pu dégagé un critérium de sélection des bénéficiaires et dont ces deux sont saillants :

1.    Etre femme sinistrée (victime des inondations)

2.    Avoir réalisé dans le passé les activités commerciales, quel que soit le domaine.

Politique établie de suivi et évaluation

Le suivi étant un moyen crucial pour l’assurance de l’atteinte des résultats, nous avons opté pour un partenaire local de mise en œuvre dans le territoire d’Uvira, qui sera sous supervision de notre agent Point Focal dans la zone. Le partenaire de mise en œuvre se chargera de faire le suivi permanent des Activités Génératrices des Revenus.

L’Evaluation sera faite suivant le chronogramme des activités.

Héros méconnus, les “soldats de la  brigade anti-Covid de SAD”,  sauvent des vies par la prévention et la sensibilisation dans l’éducation des masses dans l’adoption du comportement favorisant l’application des mesures barrières en impliquant directement les communautés aussi bien dans la conception que dans la diffusion des bonnes pratiques anti-covid. Nous avons donc créé la brigade anti-covid qui circule dans les quartiers diffusant à partir des mégaphones, les messages de sensibilisation et éducation sur le risque communautaire par rapport à la covid et les mesures barrières.

Interview du Dr KAKISINGI sur le covid 19

Après la distribution des masques en tissus au marché de kavumu, marché de Ciriri, au Bureau central de la zone de santé de Kavumu et Kadutu pour être distribués aux familles les plus vulnérables, nous avons décidé de choisir une nouvelle cible des bénéficiaires.
La commune d’Ibanda constitue l’épicentre de la covid 19 au Sud Kivu à en juger par les statistiques officielles. En effet, 70 % de cas confirmés de la covid-19 au sud kivu viennent de la commune d’Ibanda.
Depuis toujours des femmes vendeuses de légumes et autres produits champêtres quittent chaque matin les villages périphériques de la ville de Bukavu et viennent vendre les produits de leurs champs en faisant le porte-à -porte dans la commune d’Ibanda ou en s’installant au bord de la route ou devant les super marché et autres endroits de grande fréquentation. Ces femmes font vivre leurs familles par cette activité et constituent donc le pilier pour de nombreuses familles.
Les besoins pour faire vivre leurs familles sont de loin supérieur à ce qu’elles gagnent en nous vendant leurs produits de champs. Mais elles constituent souvent la seule source de revenus pour la famille.
Qu’est ce qui adviendrait à leurs familles si ces femmes attrapaient la covid-19 ?
Surement une catastrophe…, non seulement pour leurs familles mais aussi pour nous tous qui achètent leurs produits bios.
Pour empêcher que cela n’arrive, pour éviter qu’elles attrapent la covid-19 en nous vendant leurs légumes, pour éviter qu’elles apportent la covid-19 dans leurs villages, ….
Nous lançons la distribution de 1000 masques en tissus à toutes ces femmes, à partir de demain jeudi 16 juillet.
Voulez-vous participer à notre action ? oui c’est possible
– Faites comme B4B en appuyant la production de masque par notre organisation SAD ou en appuyant nos activités de sensibilisation sur la COVID-19 ou
– Devenez volontaire occasionnel de SAD en participant à la distribution des masques

Sensibilisation sur les mesures barrières contre la COVID-19 au marché de Ciriri.

Remise de deux mégaphones pour continuer la sensibilisation au comité du marché. Remise également de 500 masques en tissu pour les mamans vendeuses. Distribution symbolique à quelques vendeuses

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 Veronica